Cannes Urban trail 2018 - Le petit cannois 13 km

Le 21/01/2018 a lieu à Cannes le premier trail urbain, j'ai choisi de faire le Cannes Urban trail avec comme parcours "Le petit cannois" de 13 km. Aucun objectif, ni plan d'entrainement, c'est juste pour le plaisir d'essayer un parcours atypique de 30% trail et 70% course en pleine ville. Et une fois de plus, j'y vais avec Jean-Marie.
Pour me préparer un peu, je fais 3 courses de la même distance derrière Air France, tout ça dans les 2 semaines avant la semaine de la course. Pour le reste, je cours régulièrement depuis plusieurs semaines mais sans faire de séances particulières. La semaine avant la course, j'ai les jambes coupées et je ne me sens pas très en forme, mais comme je n'ai pas d'objectif, ça ne me dérange pas de me sentir moyennnement prêt.
Le jour J, réveil à 8h00, départ à 8h45 et arrivé sur place au départ de la course à 10h00. Fin prêt à tout donner sur cette course originale et innovante.

Pour voir le site officiel de cette course cliquer ici

La course se déroule sous le soleil avec une température ambiante est de 15° et pas de vent. J'ai couru en short + T-shirt et avec les Brooks Ghost 9.

Je finis en 1h29'09 en temps réel et pas de chrono officiel en partant en toute fin de peloton. J'ai vraiment beaucoup aimé cette course car j'avais de très bonnes jambes et les sensations ont été très bonnes du début à la fin.
Avec Jean-Marie, ont est parti à la fin du peloton. Du coup, on a dû marcher un moment pour passer le départ et le début de la plage car ça bloquait pas mal. Ensuite, sur le port, soit quasi 1 km plus loin, on a pris notre rythme. Arrivé en haut du quai St Pierre KM 2, on repasse sur la plage pour 500 m dans le sable, assez dur pour les mollets, mais en début de course ça va. Ensuite on commence les montées KM 3, pour rejoindre le bd du Riou. La montée est longue et régulière, et on a un bon rythme donc tout va bien. Le parcours tourne ensuite en direction du parc naturel forestier de la Croix des Gardes KM 5, pour attaquer la partie trail avec une montée bien raide. On va en faire un bout en marchant car ça casse bien. Ensuite on passe dans la garrigue KM 6 et ça bouchonne un peu en montant. Puis, on arrive à la descente KM 7 du coté de belvédère du maquis, et là ça bouchonne beaucoup car c'est pentu, raviné et glissant, et on est obligé de marcher en file indienne. Je finis par couper des bouts en passant dans le maquis et à doubler du monde en courant en petites foulées quand c'est possible. En bas, j'ai perdu Jean-Marie. Du coup, dans le faux-plat qui suit KM 8, je coupe un peu mon rythme pour l'attendre, mais je ne le vois toujours pas revenir. Niveau sensation, je suis en pleine forme, j'ai encore plein de jus, et à ce moment de la course je pense avoir fait le plus dur pour les montées. Mais non, car on arrive à un escalier qui remonte KM 8 pour qu'on puisse revenir vers la Croix des Gardes. Arriver presque en haut de l'escalier en marchant, je vois Jean-Marie à son pied. En sortant de l'esclier dans la rue KM 9, je cours tout doucement pour qu'il me rattrape. Ca monte assez longtemps mais pas trop raide et, avec Jean-Marie, qui a fini par me rattraper, on avance tranquillement, mais je sens qu'il est bien fatigué alors que moi j'en ai encore en réserve. On monte comme ça en passant par un petit raidillon où l'on marche encore, jusqu'à la Croix des Gardes avant d'attaquer la descente KM 10. Et là, je relâche mes jambes afin d'accélérer le rythme. Il y a des escaliers à passer, je les avale 2 marches par 2 et je double pas mal de personnes. Je me retourne et vois que Jean-Marie n'arrive pas à suivre. Je décide alors de continuer et voir s'il me reprend sur le goudron comme à St Tropez, mais il ne reviendra plus. Donc, dans toute la descente, j'accélère, garde la foulée la plus longue possible et ne relâche rien dans les bosses qu'il reste à passer. Sur la dernière montée pour rejoindre Notre Dame de l'Espérance et le passage du chemin de ronde KM 13, j'ai un peu de mal et remarche de nouveau, de toute façon il y a trop de monde sur le chemin pour courir. Puis, je relance pour toute la descente dont les escaliers bien long pour revenir sur le bord de mer en haut du port et faire tout le tour du port vers le palais du festival. Là KM 14, on enchaîne avec la montée des marches et le passage sur la scène de la salle du palais des festivals pour ressortir vers l'arrivée en doublant encore quelques personnes. Jean-Marie finira environ 3mn plus tard.

Au final, c'est une course hyper plaisante avec beaucoup de technique : sable, route, chemins de terre et rochers, ornières, escaliers en montée et descente... bref un parcours complet difficile mais pas dangereux. Je me suis senti très bien et j'ai bien géré mon effort tout au long de la course. J'ai donc pris énormément de plaisir et je la referai très certainement l'année prochaine.

Voici le résumé de la course en chiffre :

Photos du petit cannois 2018 - 13 km

Au départ - KM 1
	KM 7	KM 14
	Après la course